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Petite Conne
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Petite Conne
23 septembre 2007

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Quelques notes de musique, tristes, mélancoliques, et je me fabrique un joli Spleen, totalement artificiel.

Elle.

Elle est rentrée dans ma vie comme une nouvelle habitude, comme on vous greffe un organe. Une brise de printemps. L'impression qu'elle est là depuis dix ans ne cède pas la place à la réalité: c'était il y a à peine un an et sept mois.

Et encore aujourd'hui, quand je me laisse aller dans ses mots, c'est à chaque fois l'incompréhension, un doux renoncement. Je ne la comprendrais jamais, jamais je ne demelerais le vice de la beauté, les étoiles de l'illogique, le vrai du faux, les larmes du rire, l'amour de la passion, l'amour du désir.

Avec Elle, c'est le désespoir de ne jamais pouvoir la décrire, elle Les Paradoxes, Elle l'insaississable, la Complexe, La Douce, La Cruelle, l'Enfant, la Femme, l'Atroce, l'Absente, La Superficielle, l'Ecorchée, La Poète, elle le tout et le néant, une balance jamais équilibrée.

Elle me fatigue.

Elle c'est la houle. La Funambule et le fil. Flotter tout du moins. D'être balancée au creux des vagues, ballotée entre les rares bouées de ses tempêtes, toujours sans le lui dire. Les cris, la rage, l'amour, le déni, l'amitié, le rire, le soulagement, la souffrance, la dépendance, l'absence, le désir, l'acte, l'oubli, l'alcool, le froid sur la fenêtre, les cigarettes. les cigarettes surtout. Le même gout de nuit fraîche qu'avec Lui. Lui, Elle, et cet autre Lui. Mes belles douleurs, mes gerçures.

Elle. Mon optimisme, mon sourire d'automne.

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