... bis
Lui.
Au passé. Lui ma douleur et ma dépression, lui l'ultime trace de ma douce naïveté. Lui l'incompréhension encore. A croire que la torture me plaît.
Lui c'était.
Lui, c'était le froid le soir, la drogue, la folie, l'interdit, l'inavoué. Lui c'était les larmes, la passion pure et pathétique. Lui le mensonge. La haine, la blessure. Lui c'était. L'oubli de sois. Lui et son odeur, comme un déclancheur. Les signes imperceptibles qui faisaient que je savais si oui ou non je terminerais la nuit dans son lit. Lui c'était les départs à l'aube, la rechute permanente, la destruction. Le levé du soleil pour adieu. La nuit pour complice. Tellement tout et tellement rien. Lui l'Amant.
Lui c'était pour ne plus être, sans avoir jamais vraiment été. Lui le point final.
Et l'oubli, comme délivrance. Sur mon épaule droite, pourtant, une cicatrice. Pour ne pas oublier que plus jamais.